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  • #7828 Répondre
    Jean SIRON
    Invité

    Lors de la réunion sur le PLUi à Viilaines la Juhel en fin 2017 il a été dit qu’il n’était pas possible de protéger le bocage sur l’ensemble du territoire.
    Ne serait il pas possible de prévoir au minimum un maintien du bocage sur les sentiers de randonnée.
    Ce sont principalement ces sentiers qui assurent un intérêt touristique au territoire.
    Il ne s’agit pas d’interdire toute exploitation du bocage, car c’est une ressource énergétique intéressante, mais de prévoir une obligation de laisser repousser en cas d’abattage, ou de replanter une longueur équivalente s’il y a une obligation de supprimer une portion (ce qui doit être justifié).
    La gestion d’un tel système est à inventer. Peut être cela existe t il dans d’autres régions ?

    #8183 Répondre
    Nicolas Loménie
    Invité

    Bonjour
    je soutiens cette remarque générale sur l’entretien du patrimoine touristique : un exemple, le lavoir de La Boucherie des Bois et sa fontaine qui est piteusement abandonné malgré de nombreuses demandes depuis plus de 10 ans. Il est également sur le GR. Il pourrait être un point d’arrêt pour les promeneurs à pieds ou à vélos.
    Cordialement

    #8361 Répondre
    Vincent Farges
    Modérateur

    Le sujet des haies tient au cœur des habitants du territoire qui se sont largement exprimés sur le sujet durant les tables rondes et les réunions publiques.
    La protection des haies relève d’un double intérêt :
    – La fonction agricole et écologique, par le rôle joué dans ; la trame verte et bleue, l’évitement du séchage des sols, la réduction du ruissellement des eaux de pluie, éviter les inondations, réduire la transmission des polluants.
    – La fonction paysagère et touristique en évitant la banalisation des paysages, le bocage permet le développement du tourisme vert.

    L’une des difficultés de la question des haies est liée à la discordance entre ; les propriétaires à qui incombent l’entretien, des bénéficiaires du maintien du bocage (randonneurs, touristes, habitants, faune).

    L’objectif est bien d’éviter la suppression « sauvage » des haies. Or, la mise en place de règles est perçue comme une contrainte qui risque de desservir l’objectif de protection en provoquant une destruction généralisée des haies.
    Les haies de limites de propriété, sur les bords des routes et sur les chemins de randonnée peuvent être préservées et replantées si besoin avec l’objectif de conserver la petite faune sauvage. Ces actions pourraient être subventionnées. Les élus discutent actuellement de cette opportunité dans le cadre de l’élaboration du Projet d’Aménagement et de Développement Durable.

    Le Plan Local d’Urbanisme intercommunal offre au titre de l’article L151-23 du code de l’urbanisme, la possibilité d’identifier de manière ponctuelle ou sur des linéaires, « les éléments de paysage et délimiter les sites et secteurs à protéger pour des motifs d’ordre écologique, notamment pour la préservation, le maintien ou la remise en état des continuités écologiques et définir, le cas échéant, les prescriptions de nature à assurer leur préservation. [ ] ».

    La question des haies est toujours en cours de réflexion afin de parvenir à concilier les avis divergents dans l’intérêt de notre territoire.
    Nous vous remercions pour l’intérêt que vous portez à l’élaboration du PLUi et nous vous invitons à continuer à vous saisir de ces enjeux.

    Vincent Farges
    Chargé de mission PLUi à la CCMA
    Réponse visée par M. Daniel LENOIR, Président de l’intercommunalité.

    #17420 Répondre
    catherine le cunff
    Invité

    Il faut en effet empêcher la destruction des haies souvent en lien avec l’extension des champs cultivés, bien cloisonnés il y a quelques années par des haies riches en espèces végétales et abritant une faune toute aussi diverse. En outre les haies freinaient la force du vent et étaient sensées réduire la vue et le bruit des éoliennes par exemple. On peut penser aussi à leur fonction lors d’épandage de pesticides, non négligeable. Oubliées ces fonctions des haies qui n’ont pas qu’une utilité pour les randonneurs mais aussi pour nous habitants de ces collines et de ces bourgs. Il faut de même empêcher la suppression des petits cours d’eau qui travers(ai)ent les champs, gênant pour les gros engins mais utiles tout autant que les haies. Ne pas confondre zone industrielle et zones agricoles en somme, Pensons aussi aux routes à l’ombre utile des haies hautes lors des grosses chaleurs désormais récurrentes.
    Oui la haie est une ressource mais à exploiter selon des règles qui permettent de ne pas les supprimer.

    #17421 Répondre
    catherine le cunff
    Invité

    D’accord aussi pour conserver impérativement les haies sur les chemins de randonnées.

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